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Ta bibliothèque en mode old school !

25 Août

L’été, en bibliothèque, c’est l’occasion de mourir d’ennui et de chaleur ou de s’adonner aux joies du désherbage… Je vous passe toutes les blagues de bibliothécaires sur cette pratique professionnelle (ahah du roundup sur les livres lol lol)

Donc, au détour d’une éreintante session où bien des livres ont connus une fin malheureuse, je suis retombée, au détour d’une couverture sur une pièce historiquement bibliothéconomique ! Voyez-vous même…

 

Ahhhh et on se souvient avec nostalgie de l’ère précédent l’informatisation des bibliothèques où chaque livre avait sa petite fiche papier, et où les bibliothécaires s’amusaient gaiement à tamponner la date de retour dans cette petite fiche, glissée ensuite subtilement dans sa pochette plastique (aujourd’hui jaunie et suintante de colle !)

Bref, un été plein de nostalgie, de poussière et de découvertes !

Si vous aussi, vous souhaitez vous plongez dans les arcanes de l’équipement et de la reliure, alors n’attendez plus et lisez ce formidable article sur le site du BBF !

Un peu d’exotisme dans les offres d’emplois !

26 Mar

 

Un p’tit coup d’oeil sur Biblioemplois !

Le youporn du bibliothécaire

19 Fév

Oui, je sais, flirter avec le porno dans un titre accrocheur, tout ça pour augmenter mon référencement google, c’est vraiment petit. Mais que voulez-vous ? On ne connait pas la gloire d’un simple claquement de doigts ! Et puis, c’est pas moi qui le dit…finalement tout est dans le titre du site!

Alors, sans plus attendre, et pour toi cher lecteur amoureux de la lecture, bibliophile, bibliothécaire, ou tout ça à la fois, une petite trouvaille de derrière les fagots !

BOOKSHELF PORN, donc,  recense les plus jolies étagères de livres/bibliothèques … de quoi en faire rêver plus d’un ! Et c’est ici !

Bibliothécaire : mythes et représentations

25 Oct

Oui, en bonne bibliothécaire qui se respecte, quand je rentre du boulot, mon petit plaisir c’est d’aller sur le site de l’INA (oui parce que la télévision c’est le mal – non je blague, c’est juste que Secret Story c’est fini rha c’est Marie qui a gagné je le savais). Et parce que je ne suis pas qu’à moitié siffonée de la courge, mon autre petit plaisir c’est de taper « bibliothèque/caire » dans leur fantastique moteur de recherche (bon okay j’avais mis l’adjectif sexy aussi mais ça a rien donné).

Alors pour toi lecteur aguerri que rien n’arrête, voici un florilège de mes résultats :

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

Tout le décorum y est : étagère croulant sous les livres, bibliothécaire croulant sous le célibat, et bien sur le fameux chignon d’une incroyable construction capillaire ! Mais l’image qui tue reste quand même le plan d’une demie seconde où Chantal (elle doit nécessairement avoir un prénom du même acabit) regarde vers le ciel en remerciant Dieu de lui avoir enfin envoyé un amant suffisamment désespéré pour sortir avec elle !

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

Une vidéo un peu plus visionnaire… nous sommes en l’an 2000, Paco Rabanne avait menti, et les digital natives commençaient seulement à faire leurs première armes…

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

Enfin, dans un registre un peu plus sérieux, une vidéo d’archives (une vraie) des années 1970 ! Admirez ces rayonnages parfaitement rangés arborant l’intégrale des bibliothèques (rose-verte-rouge&or) d’Hachette ! Ahhh on était dans les « trente glorieuses » des bibliothèques. Des enfants sages, des notices bibliographiques sur papiers, la mode des chandails et des culottes courtes… (non je ne suis pas nostalgique, je n’aurai pas pu porter un chandail Damart de toute façon).

Brèves réflexions post-lecturales

3 Oct

Récemment, j’ai reçu ceci dans ma boîte aux lettres…. (et gratuitement, ce qui est loin d’être un détail !)

Grâce à une information relayée ici !!!

Bon alors, c’est vrai, en bonne bibliothécaire aigrie que je suis (et frustrée de sa situation), j’ai d’abord commencé par être sceptique en lisant l’introduction de Jean Louis Fabre. Mais passées les premières pages, j’ai été terriblement touchée par ce bouquin. D’abord parce qu’il s’agit de parcours de lecteurs (avant d’être des réflexions d’auteurs-illustrateurs) et que ça n’a pu que faire écho à mes propres souvenirs d’enfant. Je me suis revue petite me perdre dans les albums de Claude Ponti et envier la cabane sous la cuisine d’Okilélé parce que les miennes n’étaient pas aussi bien. Je me suis revue déballer le journal d’un chat assassin d’Anne Fine un soir de Noël, et voir mes proches me dire « tu as l’âge de lire un roman toute seule! ». Diantre, ça m’a foutu les miquettes. Et puis plus tard je me suis vue trembler sous la plume de Boileau Narcejac, suivant les aventures de sans atout jusqu’au bout de la nuit. Je me suis souvenue des larmes qui ne cessèrent de couler avec Martin Gray dans au nom de tous les miens. Bref, au fur et à mesure que j’avançais dans les chapitres j’ai revu des moments de ma propre vie (de lecteur) liés au livre, au papier, à son simple bruissement sous mes doigts et surtout à son odeur (oui, je fais partie de la SSRCL, soit la Secte Secrète des Renifleurs Compulsifs de Livres).

(c’était l’instant cucul de la soirée merci)

Et puis surtout, ce livre a le mérite de recentrer certaines choses que bibliothécaires et autres professionnels de l’enfance et de la jeunesse connaissent trop bien mais oublient trop souvent : le plaisir de lire et les enjeux liés à ce plaisir. Entendez par là qu’en vrai tous les jours (enfin c’est mon avis personnel) on ne se rappelle pas notre rôle vis à vis de la lecture, parce qu’au delà de cette mission de la plus haute importance trente six mille choses gravitent. Et là, de le voir condensé dans cinquante témoignages ben ça remet les choses à leur place ! Et ça fait du bien, voire ça déchire sa race comme disent les jeunes.

Pourtant je ne suis pas nécessairement d’accord avec tout, trouvant même certains chapitres au discours trop galvaudé, mais n’empêche que j’me dit que ça peut être un bon antidote à la grisaille professionnelle de relire  de temps en temps certains passages !

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Big Glasses reprend du service !

25 Août

Oui, je sais, mon lectorat n’a de cesse de pleurer le manque d’actualisation de ce blog (un peu façon décès d’Amy Whinehouse j’ai le droit à des offrandes, des lettres et même du harcèlement téléphonique)… Blague à part, je reviens pour de vrai promis. Avec un début tumultueux du genre « ah j’ai fait une belle bannière aujourd’hui, ça m’a prise cinq minutes je vais faire une pause », j’ai littéralement délaissé l’antre de Big Glasses. Bon, je n’ai que peu de remords, en effet vous êtes actuellement deux échoués telle une bouteille à la mer à être venu ici ! Et puis tout bon blogger le sait, un bon rythme de croisière avec des vrais lecteurs ça prend au moins deux ans !

Bon et puis c’est pas que, mais j’ai pas chômé, j’ai pensé la nouvelle bibliothèque voyez, et après j’ai affronté d’horribles méchants parents assoifés de manuels scolaires en librairie (non, je mens pas), et je m’apprête à reprendre du service en bibliothèque (tremblez enfants pas sages, si non je vous force à lire « mon copain des forêts » avec interrogation surprise à la fin)

Entre temps, j’ai continué à lire, à fustiger contre pôle emploi et ses offres de « vendeuses de jouets en bois » (code ROME similaire oblige) et à presque me dire que la pub super carriériste de Mc Do c’était peut être pas du mensonge… (non bon j’étais vraiment fatiguée ce soir là)

Ah et bien sur je continue à taper « bibliothécaire nue » sur Google, juste pour le plaisir de trouver ça :

Le spleen du bibliothécaire

20 Mai

A toi, derrière ton écran, qui comme moi, devrait s’atteler à la lourde tâche qu’est celle de rédiger un mémoire, à toi là bas du fin fond de tes archives municipales, en train de numériser à la volée dix mille diapositives à moitié moisies dont tout le monde se moque, à toi oui, tout derrière, qui prépare l’affreux concours « d’assistant qualifié de conservation et du patrimoine » (ce titre me fera toujours doucement rire)…Enfin à toi, derrière ton écran, qui chaque jour, inlassablement fait ta veille documentaire (bibliobsession mode #ON).

Oui vous tous, si comme moi vous n’en pouvez plus… Alors faites une pause ! Lâchez vos normes de catalogage, « le métier de bibliothécaire » (sainte bible des éditions du cercle de la librairie), les recommandations de l’IFLA et de l’UNESCO et prenez le temps de découvrir cette petite sélection qui fait du bien par là où ça passe !

Bibliopathe, c’est LE remonte moral drôle et incisif ! A travers ses illustrations, bibliopathe retrace le quotidien du bibliothécaire. Usagers, collègues, supérieurs, tout le monde en prend pour son grade…et dieu que c’est bon (et les anecdotes s’avèrent souvent troublantes de vérité). Enfin, bonus non négligeable…son concours de la tasse moche (auquel je regrette de n’avoir pas participé !)

   Desperate Librarian Housewife

 Un blog en place depuis 2008 qui dépote dans les chaumières. Coups de gueule ou coups de folie, bien écrit, et qui permet d’agrémenter sa veille sans se faire trop mal à la tête !

 Sometimes, you’re the salt in my coffee… AH que dire sur ce blog, si ce n’est que c’est une véritable perle. Après trois heures en banque de prêt, un accueil de classe musclé (« non mathias, pas les ciseaux dans la jugulaire de céline s’il te plait, pose ça ») et le thermos à café vide on a souvent des envies de meurtres, des vilaines pensées malsaines (« ouuh les vilaines ») et Freud l’a assez dit « c’est pas bon de refouler ». Tout ce que vous pensez tout bas, Marion (l’auteur du blog), elle l’illustre tout haut ! Un régal de cynisme et d’ironie !

Enfin un petit bonus (que vous pourrez fièrement monter aux collègues -de préférence ayant un sens de l’humour ou un esprit pervers-), ce site propose de déshabiller une bibliothécaire (préalablement vêtue d’un tailleurs, logique hein) et de vous en donner à cœur joie façon « nouveau look pour une nouvelle vie »…portes jartelles, tenue de wonder-woman (j’en dis pas plus j’veux pas vous spoiler la primeur de la découverte)