Avant, l’heure du conte, c’était ça (essayez d’avoir les quatre saisons de Vivaldi dans la tête, soyez fun) :
Les non moins célèbres contes de ma mère l’oye, les enfants sagement assis, le regard tourné vers la sainte conteuse, tout ça…
Mais aujourd’hui (et là, si vous êtes toujours un lecteur docile, vous pensez à la chanson « higway to hell » d’ACDC), l’heure du conte c’est plutôt ça :
Bon okay, mes talents de photographe ne transcendent pas à travers cette illustration. Mais avouez : « ça gère la fougère non ? »
Eh oui, car si l’heure du conte reste un des piliers de l’animation en bibliothèque (et notamment jeunesse), elle n’a cessé d’évoluer pour répondre au mieux aux exigences des lecteurs (et croyez moi, un enfant de trois ans qui s’ennuie ça intimide plus qu’on ne le pense).
Sur cette photographie vous pouvez voir un somptueux décor dédié à une histoire un peu spéciale (roulement de tambours) : le petit chaperon rouge ! WTF direz les d’jeunz… voire même p’tain trop naze ton histoire on l’a connait ! Oui mais pas n’importe quelle version. D’abord, contraintes techniques obliges, le texte fut un mixe entre les deux versions perrault/grimm et ensuite (ou plutôt surtout) l’histoire est contée ! (non j’avais pas grave la pression)
Et puis surtout, les personnages sont des chaussures ! Le grand méchant loup devient une vieille rangers de militaire, le petit chaperon rouge une petite chaussure d’un petit bout’chou, la vieille grand mère…une vieille pantoufle (non mais n’y voyez aucun amalgame), la mère une chaussure (à talons, ouais parce qu’on peut etre une maman sexy d’abord !)
Incorporé cette intermède conté et mis en scène autour d’une série de lectures autour du thème des chaussettes et vous obtenez un public conquis (enfin moi, je l’étais en tout cas).
Alors, l’heure du conte a encore de beaux jours devant elle non ?
– Décors, développement de l’idée : Bl. –